Relaxe d’Emmanuel Giboulot : le bon sens a enfin primé
Pour José Bové, eurodéputé Europe Ecologie membre de la commission de l’agriculture au Parlement européen :
« La condamnation de première instance à l’encontre de M. Giboulot allait à l’encontre du bon sens. Elle condamnait un viticulteur dont le vignoble était sain et suivi jour après jour pour ne pas l’avoir traité, ce en raison d’un risque totalement hypothétique de flavescence dorée puisqu’aucun foyer de maladie n’avait été avéré en Côte-d’Or. Qui était le plus compétent dans cette histoire pour évaluer les risques encourus ? Le préfet depuis son bureau ou un vigneron professionnel, suffisamment attentif à l’égard de ses vignes pour refuser de leur faire subir un traitement préventif chimique susceptible de déséquilibrer l’écosystème d’un vignoble en biodynamie ? La Cour d’appel de Dijon a logiquement fini par faire primer le bon sens. Faisons confiance aux vignerons.
Et puisque la France s’est engagée à réduire de 50 % sa consommation de pesticides d’ici 2018, cette décision va dans le bon sens. »