« Une croissance faible ne nous condamne pas à l’impuissance »
Si les politiques d’austérité continuent en Europe, leur effet récessif sera bien plus fort que les engagements symboliques du G20 et que la baisse du taux de la BCE, déjà historiquement bas.
Plus largement, dans les pays riches, compte tenu des contraintes environnementales et du fait que plus de croissance du PIB ne signifie plus depuis longtemps une meilleure qualité de vie, nous devons nous préparer à une nouvelle donne, à une période de croissance molle voire nulle.
Eva Joly a d’ailleurs bâti son contre-budget 2012 sur une prévision de croissance bien plus faible (+ 0,8 %) que l’hypothèse initiale du gouvernement. C’est une question de crédibilité de la parole politique.
Il n’est pas de programmes qui tiennent sans hypothèse de croissance réaliste. Je remarque que l’UMP comme les socialistes n’appliquent pas ce principe de responsabilité.
Avec une croissance de 0,8 % ou de 1 % en 2012, peut-on ramener le déficit public à 3 % du produit intérieur brut (PIB) en 2013 ?
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