ConfĂ©rence-dĂ©bat : Fin du monde, fin du mois : Comment faire l’Ă©cologie populaire ?

22 janvier 2020

Ce mardi 21 janvier, de 19h à 21h, jeunes et moins jeunes sont venus débattre Ecologie populaire et Europe, avec des invité.e.s engagé.e.s et concerné.e.s :

  • Nadir Kahia (prĂ©sident de l’association Banlieue Plus)
  • Geneviève Garrigos (chercheuse, dĂ©fenseure des droits humains)
  • Nora Hamadi (journaliste politique)
  • Julie Oudot (sociologue, chercheuse sur les sujets connexes au RSA)
  • Laurène Tran, modĂ©ratrice du dĂ©bat
au Café de Paris, 158 Rue Oberkampf, 75011 Paris
 
đź“‹ « Fin du mois, fin du monde, mĂŞme combat », c’est devenu le slogan d’une gĂ©nĂ©ration qui marche pour le climat chaque semaine. Mais c’est quoi, au juste, l’Ă©cologie populaire ? Et comment on la fait ? Comment en Europe ? 
 
Pour répondre à ces questions, Mounir Satouri, député européen, a organisé une conférence avec des acteurs et actrices de terrain engagé.e.s pour la défense des droits humains, pour la promotion des banlieues ou pour la démocratisation de la société le 21 janvier au Café de Paris sur la scène de ce café-théâtre.
 
 
📢 Les intervenant.e.s
 
Nadir Kahia, PrĂ©sident de Banlieue Plus, agit en tant que responsable associatif pour valoriser l’image des banlieues et se mobilise avec des dizaines de bĂ©nĂ©voles pour un système davantage social.

« Aujourd’hui, l’écologie, on en a tous besoin, parce que c’est vital, mais l’écologie doit être concrète, et dans l’action. Dans les quartiers, charge aux politiques d’amener leur projet ! L’écologie, ça peut être l’affaire de toutes et tous. »

 
 
 
 

Geneviève Garrigos, Ancienne PrĂ©sidente d’Amnesty France, dĂ©montre la nĂ©cessitĂ© de lier engagement pour les droits humains et pour la planète.

« Il ne peut pas y avoir de droits humains sur une planète morte. Le changement climatique va provoquer plusieurs centaines de milliers de morts »
 
 
 
Nora Hamadi, Journaliste sur ARTE,  s’engage avec son Ă©mission Vox Pop Ă  faire de la pĂ©dagogie sur l’Union EuropĂ©enne et Ă  dĂ©mocratiser les sujets d’actualitĂ©.

« La notion de l’écologie populaire va plus loin que l’écologie. Tout est affaire de conscientisation. Au parti de relever le défi, d’avoir une diversité sociale, de faire en sorte que les quartiers et les classes populaires fassent partie de l’équation. »

 

 

Julie Oudot, sociologue et en thèse sur le sujet du RSA (Est-ce un moyen d’émancipation ou un moyen d’aliĂ©nation. faut-il conditionner les revenus ou pas ?) a donnĂ© son avis sur le lien entre Ă©cologie et populations vulnĂ©rables.

“ Ce ne sont pas les personnes les plus précaires qui polluent le plus, mais ce sont celles qui le subissent. Il y a de fortes inégalités d’exposition aux nuisances selon les critères sociaux. ”

 
Mounir Satouri, DĂ©putĂ© europĂ©en Ă©cologiste organisateur de cette soirĂ©e a portĂ© les sujets et les propositions citoyennes liĂ©es Ă  l’Ă©cologie populaire au sein du Parlement EuropĂ©en.

« Nous sommes lié.e.s les un.e.s aux autres. Nous avons un défi colossal devant nous pour la planète pour les 10 années à venir. Cette aventure ne peut qu’être collective. L’écologie doit servir au plus grand nombre ! »
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