ConfĂ©rence-dĂ©bat : Fin du monde, fin du mois : Comment faire l’Ă©cologie populaire ?
Ce mardi 21 janvier, de 19h à 21h, jeunes et moins jeunes sont venus débattre Ecologie populaire et Europe, avec des invité.e.s engagé.e.s et concerné.e.s :
- Nadir Kahia (prĂ©sident de l’association Banlieue Plus)
- Geneviève Garrigos (chercheuse, défenseure des droits humains)
- Nora Hamadi (journaliste politique)
- Julie Oudot (sociologue, chercheuse sur les sujets connexes au RSA)
- Laurène Tran, modératrice du débat
« Aujourd’hui, l’écologie, on en a tous besoin, parce que c’est vital, mais l’écologie doit être concrète, et dans l’action. Dans les quartiers, charge aux politiques d’amener leur projet ! L’écologie, ça peut être l’affaire de toutes et tous. »
Geneviève Garrigos, Ancienne PrĂ©sidente d’Amnesty France, dĂ©montre la nĂ©cessitĂ© de lier engagement pour les droits humains et pour la planète.
« Il ne peut pas y avoir de droits humains sur une planète morte. Le changement climatique va provoquer plusieurs centaines de milliers de morts »
« La notion de l’écologie populaire va plus loin que l’écologie. Tout est affaire de conscientisation. Au parti de relever le défi, d’avoir une diversité sociale, de faire en sorte que les quartiers et les classes populaires fassent partie de l’équation. »
Julie Oudot, sociologue et en thèse sur le sujet du RSA (Est-ce un moyen d’émancipation ou un moyen d’aliĂ©nation. faut-il conditionner les revenus ou pas ?) a donnĂ© son avis sur le lien entre Ă©cologie et populations vulnĂ©rables.
“ Ce ne sont pas les personnes les plus précaires qui polluent le plus, mais ce sont celles qui le subissent. Il y a de fortes inégalités d’exposition aux nuisances selon les critères sociaux. ”