Le Comité spécial sur l’ingérence étrangère doit disposer des outils nécessaires pour lutter contre la corruption
Mardi 14 février, à la suite du scandale de corruption « Qatargate », impliquant plusieurs député·e·s et des pays tiers, les député·e·s du Parlement européen ont voté le mandat d’une commission spéciale actualisée sur l’ingérence étrangère.
Le groupe Verts/ALE a demandé, avec succès, un rapport final complet contenant des recommandations concrètes d’action sur les réformes, la transparence et la responsabilité, et un mandat pour enquêter sur l’ingérence étrangère et la corruption potentielle.
Déclaration de Gwendoline Delbos-Corfield, membre la commission spéciale sur l’Ingérence étrangère dans l’ensemble des processus démocratiques de l’Union européenne :
« Après ce scandale, nous ne pouvons pas continuer comme si de rien n’était. Il est essentiel de prolonger et élargir le mandat de la commission spéciale sur l’Ingérence étrangère pour rétablir la confiance minée par le scandale de corruption. Cette commission doit disposer des outils et du pouvoir nécessaires pour assurer un examen public adéquat et un contrôle démocratique des mesures relatives à la transparence, à l’intégrité et à la responsabilité dans les institutions de l’Union européenne.
La commission spéciale doit publier un rapport dédié examinant toute lacune potentielle dans les règles et le fonctionnement des institutions de l’Union européenne, en particulier liées à l’ingérence étrangère, et proposer, de toute urgence, des réformes. Il est regrettable que l’élargissement de la commission spéciale n’ait pas été voté car nous avons besoin qu’elle reflète l’importance du travail qui y sera effectué.«
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