Réduire l’empreinte écologique de l’économie de son territoire
Mais pour engager cette conversion écologique de l’économie, encore faut-il qu’il y ait une demande. Là encore, le rôle des collectivités locales est fondamental. D’abord, via ses marchés publics. Introduire des clauses pour obtenir 20 % d’électricité verte, du bio dans les cantines, des bâtiments publics HQE ou même à énergie positive, etc.. ne pose plus aucun problème juridique…tant que l’offre existe. La nouvelle frontière est maintenant de pouvoir introduire comme une des clauses de choix du prestataire son bilan énergétique ou son bilan carbone global. Avis aux amateurs de jurisprudences ! Les élus peuvent aussi favoriser les achats par les consommateurs des biens les plus respectueux de l’environnement. Par exemple, une ville peut investir dans une société coopérative d’intérêt collectif qui rassemble les artisans locaux spécialisés dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, et dont la mission est d’aider les habitants à établir le diagnostic des travaux nécessaires dans leur maison ou leur immeuble, à monter les dossiers d’aide, et à mettre en contact les artisans et leurs clients potentiels.
Tout cela est bon pour l’emploi local, le pouvoir d’achat, la qualité de vie et la planète. Bien sur, ce n’est pas facile. Il faut bousculer les habitudes, des services de la collectivité, comme des entreprises. Mais les élus Verts ont fait de cette compétence et de leur capacité d’innovation leur marque de fabrique. L’économie est un nouveau champ où la mettre en œuvre.