Le Parlement européen doit s’emparer du sujet des violences policières en France

Le Groupe Verts-ALE a déposé une demande pour mettre à l’ordre du jour de la prochaine session plénière un débat sur les violences policières en France à la lumière des événements récents. (« Council and Commission statements on police violence in France in light of the recent events, with/without resolution« ).

La mort de Nahel M., tué à Nanterre le 27 juin par un policier, est la conséquence d’années de politiques de sécurité publiques répressives, d’un cadre législatif encourageant l’usage des armes à feu par les forces de l’ordre et du laxisme du gouvernement français face aux violences policières.

La France fait l’objet de nombreuses alertes de la Défenseure des Droits, de la CNCDH, du Conseil de l’Europe et des Nations Unies, qui pointent le racisme systémique, l’usage disproportionné de la force et la répression de plus en plus violente des mouvements sociaux, syndicaux et écologistes. La France a un problème avec sa police et ses politiques de sécurité publique.

Suite aux scènes de violences à Sainte-Soline le 25 mars et, plus généralement, face à la répression policière des mouvements sociaux et syndicaux, nous avions déjà demandé un débat au Parlement européen sur la question des violences policières et du maintien de l’ordre en France.

Le groupe Verts-ALE demande que le Parlement européen s’empare de ce sujet si important pour les libertés publiques et les libertés fondamentales d’un État membre de l’Union européenne.

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