#6Novembre11h25 : les parlementaires écologistes se mobilisent pour l’égalité salariale

Ce lundi 6 novembre, à 11h25, marque le moment à partir duquel, en France, les femmes travaillent gratuitement, et ce jusqu’à la fin de l’année. À ce titre, les parlementaires écologistes se mobilisent pour alerter sur les inégalités salariales et les combattre.

Pour marquer cette date et agir face à cette injustice, nous, parlementaires écologistes, avons décidé de soutenir financièrement les associations et les femmes mobilisées pour l’égalité femme-homme. Ainsi, de nombreuses et nombreux parlementaires écologistes reverseront une journée de leur indemnité à l’association féministe de leur choix.

L’inégalité salariale entre les femmes et les hommes, une injustice qui n’en finit pas.

Lancée depuis huit ans, et inspirée de la grève des femmes islandaises pour l’égalité salariale, la campagne de sensibilisation du collectif féministe Les Glorieuses permet de visibiliser l’injustice profonde que représente les différences de salaires entres femmes et hommes.

Ainsi, selon les données d’Eurostat, les inégalités de salaires entre les femmes et les hommes sont de 15,4 % en 2022. Un chiffre qui ne baisse pas depuis de nombreuses années, puisque, à titre d’exemple, les femmes touchaient 15,2 % de moins que les hommes en 2016, et qui place la France parmi les bonnets d’âne européens de l’égalité salariale, très loin derrière nos voisins belges ou italiens (5 % d’inégalité chacun).

Donnons-nous les moyens d’agir contre les inégalités salariales.

Après 6 ans d’inaction gouvernementale sur l’égalité femmes-hommes, cette stagnation des inégalités salariales est une preuve évidente de la nécessité de politiques volontaristes pour garantir à chaque femme qu’elle sera rémunérée à la hauteur de ses compétences et à égalité avec son collègue masculin.

Ainsi, les parlementaires écologistes, défendent :

  • L’éga-conditionnalité des aides aux entreprises, avec des sanctions durcies
  • Une revalorisation des salaires des métiers du soin, de facto à dominante féminine
  • La création d’un congé de parentalité de 16 semaines non transférable pour chacun des deux parents, rémunéré à 100%
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